Forums du rÔdeur et de The Prizenarnumber6

[Peter Smith]

Effectivemant Numéro 12, je suis assez d'accord avec toi. Le N°6, que l'on peut percevoir comme une entité à part entière, se serait il alors séparé de sa part obscure : le N°1 ? Hey, l'idée est plaisante.
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Be Seeing You

[phantoom]

Là où on retrouve une fois de plus le génie de Patrick Mac Goohan, c’est sur la fin. Il avait le choix entre plusieurs possibilités. Il a choisi la meilleure. La plus déjantée, la plus psychédélique, la plus surréaliste, la plus folle, la plus belle. Même la très respectable the queen a dû être choquée : « Oh my gooood ! » C’est un véritable feu d’artifice d’images, d’absurdités (en apparence) et d’émotions diverses. On reste le souffle coupé, lessivé, les bras ballants, la bouche ouverte, les yeux pris dans un vertige kaléidoscopique.

On croyait savoir, on devinait une solution, la solution, et on se retrouve projeté dans une nouvelle série : l’après-prisonnier, nous dans le monde réel, comme le Numéro 6 qui retrouve Londres, avec la suite de l’aventure humaine à vivre. On était prisonnier dans le Village, comme le Numéro 6, le temps de la série, sans le savoir. C’était la vérité que John Drake voulait nous donner.

Sa réponse au Numéro 2 serait : « J’ai démissionné, pour que vous m’enleviez, afin que je puisse révéler au monde votre existence, le système qui maintient les gens dans une soumission passive. Maintenant ils savent. J’ai rempli ma mission. Le monde ne sera plus jamais pareil après ça. Votre temps est compté, la liberté arrive, le mouvement est en marche, vous ne pourrez pas l’arrêter. »

Et avant de tourner les talons de ses baskets pour quitter le dôme, il lancerait dans un sourire amusé, le pouce et l’index décochés en boucle : « Bonjour chez vous ! » Laissant le Numéro 2 scié dans son fauteuil bulle. Sous le regard impassible du majordome.

[Number 9]

Bonjour chez vous.

Je l'avais déjà dit dans le sujet qui lui est consacré, passé l'épisode 'Il était une fois', nous n'avons plus rien à apprendre dans cette série parce que tout y a été expliqué. Il n'y a pas de village parce qu'en fait nous sommes tous des numéros, nous avons tous nous aussi nos 'Be seeing you', rare parmi nous sont ceux qui sont capables de rompre avec leur place de travail, leur cadre familial ou leur environnement géographique avec facilité. Nous sommes tous des numéros qui acceptent les règles de la hiérarchie.
Ça c'était l'avant-dernier épisode.

Et le dernier? Ben rien. C'est juste une fin de saison, il fallait qu'il termine la saison chez lui et c'est fait.

Je n'aime pas trop cet épisode pour deux raisons.

La première c'est son scénario tordu. C'est trop facile de crier o génie à chaque fois qu'on a du mal à comprendre un film. Il n'y a rien d'extraordinaire d'être confus. Le talent se trouve au contraire dans la clarté. Alors si les plus grands cinéastes, de Woody Allen à Hitchcock en passant par Spielberg et autres, sont capables de nous raconter des histoires que nous-mêmes sommes en mesure de raconter à d'autres, les réalisateurs TV peuvent en faire autant.
Je ne pourrais jamais apprécier pleinement un scénario que je ne comprends pas et surement pas sous prétexte que je ne le comprends pas.

Deuxième critique: Où est passé le village, nom de dieu? Il a disparu après l'épisode 12 et brusquement, sans aucune raison évidente, fini les beaux plans tellement bien filmés sur le village et ses habitants qui faisait et fait encore tout le charme de ces 12 premiers épisodes. On pouvait espérer qu'il y ait une fin de ce point de vu et rien du tout.
Les quelques plans londoniens originaux de la fin nous sauvent du désastre, ce dernier épisode a faillit ne pas être esthétique.

J'adore la série mais pour moi ce dernier épisode, tout légendaire qu'il soit, est un pétard mouillé.

[Peter Smith]

C'est parce que le N°6 se met en "colère" que le "Juge" finit par lui accorder son entrevue avec le N°1. Une colère proche de la folie, car il n'est pas écouté. Les mêmes stigmates de furie se voient sur le visage du N°1 alors qu'il ferme sa soute à bord de la fusée.
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Be Seeing You

[Peter Smith]

Une idée : on est pour (N°2), ou on est contre (le hippi). Mais si on s'en fout.... c'est l'incompréhension, aussi bien pour son défenseur que pour son détracteur. Le j'en foutre c'est le cas du N°6, qui ne demande qu'une chose: qu'on lui fiche la paix. La fabrique du consentement n'a ici plus cours....
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Be Seeing You

[Peter Smith]

Je me suis déjà exprimé sur le groupuscule qui selon moi compose la direction du Village. Un groupe de politiciens, d’intellectuels ayant leurs entrées au parlement. Je vois bien ces personnes comme une résurgence des partisans de Sir Moseley, rejetant en bloc les idées nouvelles qui sont fécondent dans les années 60’. Au-delà des barrières morales ou autres que nous nous mettons nous-mêmes pour avoir une vie sociable, c’est le système politique et culturel anglais, et occidental que dénonce le N°6 tout au long des épisodes. Un système uniformisé où l’écart de pensée n’a pas cours. Un système très orienté où une élite de l’élite se donne le droit de dire qui a le droit ou non de quitter le système. Un système à peine effleuré, qui a vite repris ses droits…. Fichés, numérotés, classés….
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Be Seeing You

[Peter Smith]

A bien y réfléchir je ne sais pas si le N°1 est le double maléfique du N°6. Tout simplement peut-être son côté conformiste, normaliste. mais alors qu'est-ce-que la normalité dans l'Angleterre oy du le Monde Occidental des années 50' ou 60'. Et surtout jusqu'à où cette teneur de la normalité peut-elle aller pour remettre dans le droit chemin les brebis égarées. Les esprits obtus ont du mal à accepter les modes de pensée différents. Et ses esprits obtus ne sont pas forcement ceux que l'on croit, ou à qui l'on pense. A chacun son uniforme....
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Be Seeing You

[oscar]

Bonsoir les numéros !


Un éditorialiste raconte qu’il y a une volonté d’appauvrir les esprits des concitoyens.

En réduisant le panel des mots, des phrases et du langage pour ne plus que s’exprimer que part un langage primaire court et basic.

On se prive ainsi des nuances objectives de l’intelligence du discernement.

Pour d’obscure raison le monde doit être unifié autour d’une synergie…
Laquelle vraiment ?
Pour satisfaire « une élite » mondiale ?

Raisonnablement, je ne serais répondre avec certitude a cette question, enfin d’éviter de tomber dans les travers « du fameux complot mondial. ».

Mais les événements et les constats de société sont troublants.
Comme la symbolique du logo de la série (vélo) qui résume en éclair le sens profond de l’œuvre de Patrick McGoohan.

L’éditorialiste fait référence dans sa réflexion à la série du prisonnier de Patrick McGoohan

La série du prisonnier était donc bien visionnaire de ce phénomène.
Allons nous vers un monde parfait ?
Où tout serait balisé comme les rails de protections d’une autoroute…

Roulez !... Roulez !...
Il n’y a rien à voir sur les cotés, ni même devant.
Suivez la ligne pointillé sans réfléchir parait-il, qu’elle mène
au numéro 1
oscar

[Mori]

salut les filles,

où est le triangle ?
je ne me suis jamais autant senti maître du monde que lorsque je réussissais à mettre les polygones dans les troutrous correspondants avec la satisfaction applaudissante de mes géniteurs ...
je le crierai sur tous les toits, partout j'écrirai ton nom ... "escape" ...

quant au manque de landscape du village, ce sont les proprios qui en avaient marre de voir des touristes et des hélicoptères survoler leurs taules.
ils avaient même monter une DCA sur le rafiot échoué. qu'ils y viennent, qu'ils y viennent, foi de baudet.
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[Peter Smith]

Il n'y a aucun travers à parler de complot mondial. Il n'y a pas de complot d'ailleurs.... Mais juste un système. Un système qui s'alimente lui-même par la fabrique du consentement. Après le tout est de savoir si nous sommes prêts à tout foutre en l'air ? pour qui ? Et pourquoi ? Et par quoi le remplacer ce foutu système ? Pas facile de sortir du Village.... N'est pas le N°6 qui veut.
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