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danger man
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Peter Smith
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MessagePosté le: 19 Mar 2018 16:11    Sujet du message: Drake. Répondre en citant

Une Filature Délicate.

Rawson, un p’tit gars bien comme il faut qui travaille aux renseignements de la Marine, dépense 3 fois plus qu’il ne gagne. Des soupçons pèsent sur lui. Drake est convoqué pour le suivre.
- « C’est un buveur impénitent. » Dit le chef de Drake qui cherche une raison à ses dépenses.
- « Vous ne vous donnerez pas beaucoup de mal pour trouver d’autres buveurs impénitents dans la Marine. Répond Drake ironique. Connaissez-vous ses goûts ? Ses habitudes ? Ses déplacements ?
- « Je peux même vous donner la marque de se brosse à dent.» Répond fièrement le Colonel.
- « Pourquoi pas la marque de son eau de Cologne. S’énerve Drake. Ce qui m’intéresse c’est de savoir où il passe ses nuits. »

Plus tard, après que Drake ait lié connaissance en se faisant passer pour une victime de la vie / société et faisant croire qu’il supporte la même équipe de foot que Rawson.

- « Avez-vous pénétré son intimité ? êtes-vous devenu son confident» Demande le Colonel.
- « Il est particulièrement sociable et intelligent. (S’il est coupable, cela ne sera pas facile à prouver). Si je comprends bien, il y a eu beaucoup de maladresses de commises (Ce qui fait que Rawson se doute qu’il est dans le collimateur).
- « Oui Drake. C’est pour cela que vous êtes là.
- « Une fois j’ai dû suivre un suspect pendant 8 jours.
- « Ça vous a donné des complexes ? »
- « Non, pas à ce point-là. »
- « A moi ça m’en aurait donné. »
- « Nous sommes seul, et nous revenons toujours à notre point de départ. » Dit Drake désabusé.

Rawson finira par être démasqué. Il fréquente des libraires communistes auxquels il vend des renseignements pour avoir un train de vie plus élevé. Bien qu'il comprenne Rawson qui subit les âffres du Capitalisme, Drake ne conçoit pas que l'on trahisse pour cela son pays.
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Peter Smith
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MessagePosté le: 13 Sep 2018 20:54    Sujet du message: Danger Man Répondre en citant

Donnant Donnant.

Une jeune femme : Liza, en fuite se rend chez Drake. Au N°7 de la rue.... Il fume le cigare et semble taper un rapport à la machine.

- Il fallait que je vienne.
- Il le fallait ?

Ils boivent un verre. "Skoll". Liza félicite Drake pour son appartement :

- Vous ne regardez pas à la dépense.
- Je lève mon verre à ceux qui se tirent des griffes de G (Gordon)
- Ils me traquent, m'épient, ne me laissent jamais tranquille. Dit Liza.
- Me direz-vous ce qu'ils vous veulent ?
- Non ce sont mes affaires. Je dois partir.
- Il est toujours dehors (L'homme qui vous surveille)
- Je dois tenter ma chance.

Elizabeth et Drake se connaissent depuis longtemps et ont éprouvé l'un pour l'autre de l'attirance, et ils ont travaillé ensembles. Lisa est manipulée par des agents de l'Est pour qu'elle tue l'un des leurs (un docteur tortionnaire) pour le compte d'un des dirigeants de leur service secret. Elle avait été soignée dans un hôpital psychiatrique de l'Ouest pour cette acte programmé bien des années plus tôt.


Drake se rend chez un diététicien, qui fournit de faux-papiers d'identité aux agents secrets de tous bords.

- J'ai des petits ennuis de poids.
- Ce sont les conséquences de la richesse.

Drake est envoyé à l'Est pour retrouver Liza :

- On voudrait que vous rentriez.

Liza ne tuera pas le docteur qu'elle avait pour cible. Drake l'en empêchera. Il sera abattu par les services secrets de l'Est dont le fils d'un colonel qui sera arrêté par des gardes-frontière britanniques alors qu'il était à la poursuite de Drake en territoire de l'Ouest.

Cet épisode préfigure t-il une des sources du Prisonnier ?
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Dernière édition par Peter Smith le 14 Sep 2018 12:20, édité 1 fois
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Peter Smith
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MessagePosté le: 13 Sep 2018 21:01    Sujet du message: Danger Man Répondre en citant

Les Professionnels.

(Pas un grand épisode, mais une enquête classique)

- Je n'ai rien à vous donner pour l'instant.
- Dans un mois, dans un an, cela n'a pas d'importance.

Des escrocs détiennent et font chanter des agents pour vendre leurs secrets au plus offrant. Drake en exfiltre un qui s’apprêtait à divulguer beaucoup de choses.
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snarkhunter
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MessagePosté le: 14 Sep 2018 12:15    Sujet du message: Répondre en citant

En tout cas, Peter Smith, je ne saurais te remercier assez pour tous les extraits de dialogues que tu nous as proposés depuis le début de cette rubrique : bien qu'ayant déjà visionné l'ensemble de la série, ils ne m'ont en effet pas marqué autant que la lecture de ce fil, qui éclaire pour moi d'un jour très nouveau ces épisodes et le côté sarcastique du personnage principal (ou de ses interlocuteurs).
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Peter Smith
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MessagePosté le: 25 Sep 2018 09:07    Sujet du message: Répondre en citant

merci....
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Peter Smith
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MessagePosté le: 13 Oct 2020 12:12    Sujet du message: Répondre en citant

Destination Danger
Danger Man

Nous voulons des Renseignements !

J’ai des Informations….




Destination Danger : un vrai régal. Ce feuilleton correspond à une époque que j'aime. Révolue, certes. Ah, nostalgie du temps passé..... On y fume et on y boit je ne sais combien de verres, voir bouteilles qui se vident par épisode. Et les personnages ? Toujours frais et dispos. Les ceintures de sécurité à l'arrière des voitures.... ? Aucune. La vitesse des voitures.... illimitée. Les femmes ? Toujours apprêtées. La plupart des hommes portent sinon un costume, un chapeau. Les masques de plongée bleus des années 60', et les chaussures de tennis d'avant les baskets. Tout le reflet d'une époque bénite. Oui, une époque bénite que j'ai vécue et regardée avec des yeux d'enfant. Mes souvenirs en sont bien sûr déformés, et je regarde donc Danger Man avec toute la candeur d'un passé idéalisé.
Effectivement, au cours des épisodes on voit clairement l'évolution politique d'un monde en plein bouleversement : guerre froide entre l'Est et l'Ouest, la décolonisation et les luttes de pouvoirs en Asie ainsi qu'en Afrique, les trafiquants d'armes et déjà le marché de la drogue. Les anciens nazis.... Toute une époque d'avant 1968 et de sa révolution culturelle, l'époque des 30 glorieuses en Europe, la fin de la guerre en Algérie, pleine période de la guerre au Viêt-Nam et surtout d'avant 1973 et du crack pétrolier. Oui, tout l’écho d'un temps révolu.

Danger Man reflète donc à une époque donnée la mise en place du système politique d’après-guerre qui va régir la vie de millions de personnes sur tous les continents où va intervenir l’agent secret John Drake pour y sauvegarder les intérêts occidentaux. C'est un peu kitch, mais 24 minutes de bonheur pour les épisodes de la Première saison ça n'a pas de prix. Les plus jeunes me diront : "C'est en noir et blanc et il n'y a pas d'action", enfin : « violence gratuite d'une multitude de pistolets laser déchargeant leurs réserves d'énergie sub-luminique sur des aliens hostiles". Certes cette violence là n’est pas de mise ici, mais quel pied....

Effectivement, le Noir et Blanc donne un rendu qui correspond à l'époque de la série, et lui apporte tout son charme. Je ne suis pas sûr qu'une version colorisée ait le même impact visuel. Quand à la violence des actes, elle est souvent remplaçée par le jeu des acteurs qui imprégnent de leur talent chaque aventure. Ainsi, dans The Relaxed Informer Nous pouvons voir toute la hargne de John Drake dans son interrogatoire face à la pauvre Mlle Mitchell. Cette même hargne nerveuse que l'on retrouvera dans l'arrivée du N°6 au Village dans la série Le prisonnier lors de sa première rencontre avec un villageois : la serveuse du café.

- : Nous ouvrons dans 1 minute. Dit la seveuse.
- : Comment s'appelle cette ville ? Rétorque le N°6.
- : Vous êtes nouveau ici on dirait ?
- : Où sommes-nous ?
- : Vous voulez manger quelque chose ?
- : Où sommes-nous ?
- : Au Village.
- : Lequel ?
- : Je vais voir si le café est prêt. Dit-elle.
- : Le poste de police, où est-il ?
- : Il n'y en a pas.
- : Où est votre téléphone ?
- : Mais je n'en ai pas.
- : D'où téléphone t-on ? - Et bien vous vous trouverez une cabine juste au coin de la rue.

Destination Danger / Le Prisonnier. Il y aura toujours un parallèle entre les deux séries et les amateurs chercheront avec frénésie ce que la première aura apporté à la seconde, chercheront ce que la seconde aura comme référence de la première. Et l’éternelle question qui restera à jamais en suspens : Le N°6 est-il Le John Drake qui aurait pêté les plombs au point de tout vouloir quitter ?

Dans Destination Danger, quand on voit toute la détermination des services spéciaux à ne pas perdre Mlle Warren, une subalterne dans Le Piège : on imagine aisement leur sentiment quand le N°6 a présenter sa démission à ses supérieurs. Dans Le Piège John Drake aurait fait un très bon N°2. C'est jouissif à regarder, et amusant de penser que ce comportement agressif et déterminé joué par Patrick mac Goohan en tant que Drake se retourne contre lui dans le Prisonnier où il joue le N°6. Le Drake acerbe se sent dans son bon droit pour défendre l'Occident et ses intérêts. Pourquoi les N°2 du Prisonnier n'auraient-ils pas ce sentiment vis-à-vis du N°6 ? En regardant la Potence j'eprouve comme un prémice du Prisonnier : Hans Betcher devenu Laing, tenancier et ex-agent secret veut, mais ne peut, tirer un trait sur son passé. Ses anciens amis malfaiteurs, comme l'Otan elle-même, veulent mettre la main sur ses informations. Tout comme le N°6 qui tentera de quitter son milieu d'activité, Betcher tombe entre les mains de services spéciaux. Le feront ils craquer ? Patrick Mac Goohan s'en est-il inspiré pour la suite ? Pas impossible, bien que retravaillé différement. D’ailleurs, est-ce ce bon Monsieur Hardy que l'on voit derrière son bureau en sous-sol quand le N°6 vient briser sa tasse en apportant sa lettre de démission ? Pour sûr ce ne sont pas Henry Gordon, ni Ford. Je pense pour ma part qu’il y a une petite ressemblance avec Hardy, du moins dans l’esprit. Mais rien n’est moins sûr. L’éternelle question, car là aussi dans la série Le Prisonnier il y a tout un jeu d’acteur qui donner sa dimension au Culte qu’elle est devenue.

John Drake et le N°6. Même si les deux personnages sont joués par le même acteur (c'est un métier) ils sont si dissemblables que l'on peut se demander si la scène où le N°6 se retrouve face à son double, le N°1 dans le dernier épisode du Prisonnier n'est pas un pied de nez à Destination Danger car John Drake pourrait très bien faire parti de l'Organisation Secrète du Village. Néanmoins Drake a un côté beaucoup plus humain que le N°6. Mais que sait-on d'un°6 ? Rien. Et si c'était lui le méchant idéalisé par la série ? Il est vrai aussi que le N°6 est dans un contexte particulier. Comment réagirions-nous à sa place ? Mais à bien y réfléchir : Le N°6 est surement plus humain que je ne le pense : N’oublions pas qu’il y a une femme dans la vie du Prisonnier : Janet. Il serait étonant qu'une jeune femme telle qu'elle, douce et sensible, s'entiche d'un goujat. Cependant, pour en être totalement sûr (Est-on sûr de tout ?) regardons chaque épisode de Destination Danger pour se prononcer et tachons d’y trouver ou pas des prémices du N°6.
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MessagePosté le: 13 Oct 2020 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Ainsi, dès le début :

Que peux bien regarder John Drake quand il démarre nerveusement sa voiture devant les bureaux de l'Otan ? Il tourne la tête vers le centre arrière de son véhicule, son regard est insistant un instant, et puis il part en trombe. Cherche t-il à voir si une voiture arrive ? Il tournerait alors la tête vers l'extérieur gauche. Cherche t-il a voir si on le piste ? Si l'on va le suivre ? Tout le mystère est là.

Voici les Noms et Pseudos de John Drake lors de la première saison de Destination Danger / Danger Man, par épisode :

Van Horn, La Clef / The Key
John Drake, Le paysage qui accuse / View From The Villa
Lorenzo, Chercher la Femme / Find And Return
Richard Norton, La chasse au meurtrier / Time To Kill
John Drake, Au fond du lac / Under The Lake
Copnic, le voyage interrompu / The Journey Ends Halfway
John Drake, Poste de confiance / Position Of Trust
Barsinov, Deux sœurs / The Sisters
John Drake, Affaire d'état / An Affair Of State
John Drake, Moment décisif / Deadline
John Drake, Enterrons les morts / Bury The Dead
John Drake, Une blonde en pyjama rose / The Girl In Pink Pyjamas
John Barnes, Sabotage / Sabotage
John Allen, Le Traitre / TheTraitor
John Drake, La Gouvernante / The Nurse
John Drake, Le voile bleu / The Blue Veil
John Drake, Le masque de l'amour / The lovers
Michel Liamond, Le sanctuaire / The Sanctuary
John Drake, La version du député Coyannis / The Deputy Coyannis Story
John Drake, Deux Frères / The Brothers
John Drake, Le colonel Rodriguez / Colonel Rodriguez
John Drake, Le secret de la marionnette / The Relaxed Informer
Emmanuel Mendes, Mission sous-marine / Find and Destroy
John Drake, Le prisonnier / The Prisoner
John Drake, Le fauteuil roulant / The Lonely Chair
John Drake, Le cadavre ambulant / The Dead Walks
John Drake, L'aveugle qui voit / Josetta
John Drake, Survivre / The Island
John Drake, Les conspirateurs / The Conspirators
Lee J Madox / Ivor Towers, Nom, date et lieu / Nam, Date and Place
John Drake, Une fuite / The Leak
John Drake, Voyage de noce / The Honeymooners
John Drake / Sgt John Foley, La fille qui aimait les soldats / The Girl Who Like Gis
John Drake, La comtesse / The Contessa
Billy Bowlinger, Assassin à louer / Hired Assassin
John Drake, La potence / The Gallows Tree
Andrex Amory / Harrison, Aventures de vacances / Vacation
John Drake, Le piège / The Trap
John Drake, Le comédien / The Actor
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MessagePosté le: 13 Oct 2020 12:16    Sujet du message: John Drake Répondre en citant

La France : la nourriture, la culture, un mode de vie, etc.... Tout n'est pas parfait, mais bon : Notre système en vaut un autre. Un voyage dans les Balkans il y a quelques années m'a amplement rappelé le Sud de la France des années 70' et je dois l'avouer : j'étais heureux de cela. Un petit côté nostalgique envers lequel je n'abonde plus chez nous, mais qui m'a replongé dans l'enfance. Ailleurs.
Pour un anglais ou un allemand urbain la France apparaissait encore à cette époque comme un Pays arriéré.
Un sentiment que l'on retrouve dans certains épisodes du Saint, ou dans Amicalement votre. A fortiori dans Destination Danger. Il est tellement plus facile de montrer la misère chez les autres....
Dans l'épisode N°59 les Français passent vraiment pour des soiffards de première : un verre de vin par ci, un verre de vin par là. Ahahah, les bonnes vieilles caricatures de l'époque. Ce qui me rassure ce sont les litres de Sky que s'enfilent les British’ tout du long des épisodes de Destination Danger. On ne voit jamais la poutre que l'on a dans l'oeil. Et les trognes des deux ex-parachutistes d'Algérie.... Heureusement que John Drake stipule qu'Anglais et Français sont alliés. En tout cas ça rit beaucoup dans cet épisode. Est-ce l’euphorie liée au vin ? J'ose le croire.
D’autres pays sont aussi caricaturés pour le plus grand plaisir d’une population télévisuelle en manque de dépaysement comme la Grèce dans It's Up The Lady, et L'Italie du Sud dans View From The Villa. Quand John part au Moyen-Orient il s'agit presque toujours d'une aventure en rapport avec le pétrole, ou avec une ressource économique. Une aventure où il serait facheux que la dite ressource tombe entre les mains d'une nation adverse à l'Occident. Quand on sait qu’un président a dit : "il est impensable qu'un pays du tiers monde exploite seul ses ressources naturelles", cela nous en dit long sur l'état d'esprit d'alors. Quoi ? Aujourd'hui encore ? John Drake aurait-il encore de beaux jours. "
Les derniers épisodes de Destination Danger sont beaucoup plus centrés sur l'affrontement entre l'Est et l'Occident, sans autres chose. On entre moins dans l'esprit et les sentiments de John drake. Sans cas de conscience. Vous me direz : il faut bien qu'il fasse son boulot sans état d'âme. Il est vrai que face à la menace communiste, John sait où est son devoir. Ce qui en fait un bon élément. D'ailleurs est-ce tant le Bloc de l'Est que la trahison de certaines personnes envers la Mère Patrie qui lui déplait....

Autre chose : La France, au fur et à mesure des épisodes, apparait comme la plaque tournante d'un tas de réseaux ennemis. Amusant, mais reflètant une époque.

Pour la dernière saison, la quatrième qui se passe en Asie, voici John Drake en couleur. La musique a changé : elle est plus lente, et la voix de John a aussi changé. Pour ma part je trouve que cette voix ne colle pas au jeu nerveux de PMG.

Ahahahahahah. Vous connaissez ce jeu avec "Sa sentence irrévocable" qui marque l'éviction d'un des candidats. Et bien tout cela est dans l'épisode : "Shinda Shima". Je ne sais pas si les producteurs de Danger Man sont au courant ? Est-ce un hommage ?

Le Grand Maitre de l'organisation criminelle avance vers la jeune femme infiltrée parmi les terroristes. Elle est plantée derrière une table sur laquelle est posée une flamme ardante. Le Grand Maitre avance vers elle, prend un gobelet, et éteint sa flamme.... : - Coupable, et la déscision du jury est irrévocable. La reprise d’une scène culte pour un jeu de grande audiance.
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MessagePosté le: 13 Oct 2020 12:19    Sujet du message: John Drake Répondre en citant

La Clé.


Dans ce premier épisode de la série les bases sont posées : Par d'authentiques images ont découvre les lieux, sinon le pays, où Drake intervient. En autre ici Vienne. On découvre alors une ville en effervéscence où la circulation est déjà assez dense. A mon sens, pour moi qui connait cette ville, bien plus qu’aujourd’hui.

John Drake est dans cet épisode en rapport direct avec l'ambassadeur anglais en Autriche. Des fuites de rapports secrets ont lieu. Elles sont attenantes à Harry Logan, un espion au service de sa gracieuse majesté. "Dans le "Prisonnier" de chez PUF, il nous est dit que PMG y voit les femmes comme des innoncentes ou des conspiratrices." Dans cette Aventure de destination danger, c'est Maria Logan : Une Hongroise arriviste et méprisante, maitresse d'un tueur sans scrupule, qui est la clé du mystère.

L'Ambassadeur : - C'est une sale Histoire.
Drake : - C'est ma spécialité.
L'Ambassadeur : - Comment trouvez-vous Logan ?
Drake : - Sympathique.
L'Ambassadeur: - Ce sont les plus dangereux. Tous les espions ont du charme.

J'aime assez cette réplique de l'Ambassadeur qui arrive en retard à un rendez-vous avec Drake :

- Il y a dans les diners des fâcheux qui ne vous laissent pas partir. Il devrait y avoir des voyants rouge et verts (pour cela).

: - Comment est Logan ? Demande Drake en ce qui concerne un adversaire.
: - Sympathique, Plein de charme. Lui répond-t-on.
: - Ce sont parfois les plus dangereux.


Maria Logan vend les secrets de son mari et joue de son charme afin de passer pour une victime :

Son frère a été tué par les communistes au cours des "évènements", ses parents sont retenus en Hongrie. Si elle ne collabore pas avec les soviets sa famille sera tué ainsi qu'Harry son mari.
Démasquée par Drake, elle tente ainsi de jouer de son charme pour stipuler qu'elle a agit sous la contrainte. Ce qui est faux. C'est une arriviste et la scène de sa confession en est assez dérangeante. Perfide et sans égart, Maria est à mon sens la plus malsaine des ennemis de Drake.


Au final, Le tueur au service des soviets : Alexi Boula, veut éliminer Maria qui est sa complice. Elle dit l'aimer. Lui n'y entend rien et l'étrangle. Ils sont dans un hôtel louche prêt de la gare de Vienne. Drake intervient, enfonce la porte de la pièce où se trouvent les espions et balance un magistral coup de poing au coco. Maria est sauvée, mais Harry Logan son mari est maintenant vide de tout sentiment. Quel gâchi semble t-il se dire dans l’expréssion de son visage.


Les espions arrêtés, Drake reste seul à méditer sur la condition humaine. Sur lui-même ?


Anecdote : John Drake fume beaucoup dans cette aventure.




Le Paysage qui accuse.


Le décor est posé ici aussi depuis le début : Vue de Rome. Nous sommes en Italie. Les Anglo-saxons ont des banques partout dans le monde et un banquier américain a été assassiné dans la péninsule.

Je trouve que le titre anglais : "Vue depuis la Villa", colle plus au scénario que le titre français. Une histoire où Drake fait le rapprochement entre un tableau : un paysage paint depuis une maison, qui lui donne l'adresse du témoin d'un meurtre. Le témoin étant la maitresse d'un homme assassiné.


A la couturière romaine, où la jeune maitresse du banquier assassiné venait faire faire ses tenues, Drake la décrit comme telle : - Amusante. Charmante. Féminine. Hanches et poitrine confortables.

La couturière amusée, mais aussi surprise par tant de précisions : - Vous avez l'oeil monsieur Drake.


Drake : - Qui y a t-il de plus important qu'un meurtre à élucider ?
Son chef : - L'assassiné était responsable d'une importante somme d'or disparue. L'Or est plus important à retrouver.


Drake interroge la femme du banquier assassiné. Ce dernier avait une maitresse : - Mr Delroy vivait avec une femme. Une de vos amies ?
Mme Delroy : - Une des mes amies ? Cela serait inconvenable.
Mr Mayne, ami de Mme Delroy : - Un verre de scotch. Sec ?
Mme Delroy : - Cela est peut-être trop fort pour monsieur Drake.
Drake : - " Trop fort ? Ahahah."


On y découvre " Le Village " pour la première fois, ici décrit comme un lieu de l'arrière pays romain donnant en bord de mer. Drake y recherche la maison d'une jeune femme témoin du meurtre d'un banquier assassiné. Il claque des doigts pour la première fois de la série, une fois sa trouvaille faite.


Le banquier assassiné : Mr Delroy, avait volé 5 millions de dollars pour vivre avec sa jeune maitresse : Gina Scarlotti. Mme Delroy et son complice Mr Mayne veulent mettre la main sur le magot. Drake a retrouvé l'argent avanr eux. Il s'en suit une bagarre finale très musclée.



Une histoire de femme fatale innocente et de traitresse assassine.


Chercher la Femme.


John Drake est superbe dans cette Aventure : Quel bel homme. Quelle classe ! Cela est marquant.

Mlle Stewart est un agent secrêt indépendant. Elle travaille pour les uns, et les autres. Néanmoins, elle voyage sous passeport britannique. Les anglais veulent donc la réccupérer pour lui soutirer des informations.

Vanessa Stewart officie à Beth Ja Brin, sous la protection d'un magna : Mr Ramfi, qui contrôle la police et les notables. Il est milliardaire. Un milliardaire dont la femme est jalouse de l'importance que son mari donne à cette occidentale.

Mr Ramfi prend de 4 à 5 douches par jour. La chaleur est-telle dans ce pays arabe. Il se désole du fait que son pays ne possède pas de haute société.

Drake est chargé par l'ONU de satisfaire à la demande de Mr Hardy qui veut mettre la main sur Mlle Stewart. Pour Drake, Hardy est un bureaucrâte aussi sédentaire que lui-même est un homme de terrain. Drake n'aime pas beaucoup le personnage d’Hardy : Froid et calculateur. Par jeu il négocie sa mission à 5000 Livres la réussite. Le pari est tenu.

C'est sous les pseudos de Lorenzo, puis de Mr James Denton que Drake prend contact à Beth Ja Brin avec l'agent britannique Mr Nicolides.

Drake : - Est ce que je peux me fier à vous ?
Nicolides : - Comme à votre propre Roi.Je suis loyal et discret.

Et Nicolides de se plaindre du manque de moyens financiers de la part des anglais.

Pour approcher Mr Ramfi, et Mlle Stewart, John va jouer au casino, et se mélange au "beau monde" :
C'est un nid d'espions dont Drake dit : - Les espions ont le regard pur et innocent.

A Beth ja Brin, Drake habite au N° 46, rue Libanese. Là, l'agent soviétique de la Baltik Compagny :
Stashig, attend John. Stashig est un ancien partenaire de Drake : Sa femme a été enlevée et les soviets le forcent à travailler pour eux. Stashig appelle familièrement Drake : Johnnie, et se sentant découvert sort une arme pour ce débarrasser de l’agent secret. Stashig tient Drake en joue. Mais, il ne peut pas le tuer. Il en est désolé.

Drake : - Honnête, Malhonnête. Tu es trop romantique.
Stashig : - Je ne voudrais jamais avoir eu d'ami.

Drake part sans se retourner. Plus tard, Nicolides retrouve Stashig, et le tue. Drake en est très énervé. Contrarié.

Drake : - Ce n'était pas nécessaire.
Nicolides : - Je m'excuse.
Drake : - C'était maladroit.
Nicolides : - Bon, ben, ça creuse. Je vais me faire cuir un oeuf.

Mlle Stewart apprend la mort de Stashig. La tritesse la gagne. Elle avait de l'amitié pour lui. Drake se fait passer pour un agent soviétique pour enlever Mlle Stewart. Elle découvre la supercherie. Mais il est trop tard pour elle. Elle est dépitée mais se laisse faire. Drake lui prend son passeport.

Drake : - Vous attendiez-vous à ce que je rentre sur une musique de Stravinski. Une épée dans une main. Une vodka dans l'autre.
Une fois à Londres, Drake est étonné de la facilité avec laquelle il a enlevé Vanessa Stewart. Celle-ci lui avoue qu'elle s'est laissé faire. La mort de Stashig la touchée. Elle veut payer sa faute, puisqu'elle allait partir avec lui. Elle se sent responsable. Elle est lasse de cette vie où meurent des espions certes, mais aussi des innocents.

Hardy jubile. Il tient sa proie. Drake est une nouvelle fois contrarié par la tournure des évènements. Le repentir sincère de Mlle Stewart le touche. Il brûle le passeport de Vanessa. Il n'y a plus de preuve comme quoi Vanessa utilise des papiers britanniques pour faire de l'espionnage. Hardy est déconfit.

Pour lui Drake a perdu son pari, il ne touchera pas les 5000 Livres.
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MessagePosté le: 13 Oct 2020 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

La Chasse au Meurtrier. (Un épisode marquant de la saison 1)


Il est 6h15, à Paris. Drake s’installe à la table d’une terrasse d’un café. Drake commande des œufs à la coque auprès d’un serveur : Il croit avoir à faire à son contact pour une prochaine mission, et les “œufs à la coque“ sont le début du mot de passe. Mais non ce n’est pas lui, et le serveur ayant prit la commande se retire. Le colonel Keller le rejoint. Drake et lui se connaissent. Tous deux sont au fait qu’un tueur du bloc de l’Est, Hans Vogeler, vient de tuer le professeur Barkoff qui est passé à l’Ouest. Keller vient demander à Drake de stopper l’assassin, qui soit dit en passant, Juste pour l’anecdote, est gaucher. Voici le code secret qui réunit les deux agents secrets :
: - Café et œufs à la coque pour deux ? Dit Keller
: - Pourquoi pas deux œufs brouillés ? Répond Drake.

C’est le bon code secret, et :

: - Nous devons mettre hors d’état de nuire Hans Vogeler. Annonce Keller.
: - Nous ? S’étonne Drake.
: - Vous, ahah. Ironise Keller.
: - Pour le professeur Barkoff le gouvernement de son pays lui a pardonné….
: - …. Mais pas les services secrets. Laisser Vogeler en vie c’est accepter que la chose se reproduise. Il a déjà tué une personne en France, une en Angleterre et deux en Allemagne. S’emporte légèrement le colonel.
: - Colonel, j’accomplirai la mission, mais je ne me salirai pas les mains pour vous. Je vous le ramènerai vivant si je peux y parvenir.
: - A votre aise. Cela ne fera aucune différence. On l’exécutera ici.
: - Ca, ça n’est plus mon affaire.
: - Vous recevrez vos instructions dans la soirée.
: - Je vous remercie, vous êtes trop gentil.
: - Merci. Dit Keller en se retirant.

Le serveur revient avec des œufs à la coque : - Voilà monsieur.
: - …. John Drake est contrarié.
: - Vous ne mangez pas vos œufs ?
: - Non. Décidément, j’ai perdu mon appétit. Dit Drake en quittant les lieux.

Drake part donc en mission dans un Pays d’Europe de l’Est (Hongrie ?) pour traquer Hans Vogeler. Sous couvert d’être un enseignant en villégiature, il entre dans le pays qui protège l’assassin. Au poste frontière sa voiture est mise sans dessus dessous.
Un garde lui dit : - Je vous rappelle les conditions qui régissent votre séjour dans nôtre pays : Emprunter les voies autorisées, résider dans les hôtels de l’état, vous conformez au règlement routier et stoppez à tous les contrôles, ne pas vous séparez de vos papiers et vous prêter aux inspections militaires et policières du pays. Je vous souhaite la bienvenue et un heureux séjour.
: - Merci quand même. Ironise Drake.

Drake parcourt le pays à la recherche de sa proie. Il se fait arrêter à un barrage routier. Vicyzat, Check, Point. Il fera semblant de chercher ses papiers.

Par la suite notre agent secret préféré doit partager sa traque avec une jeune femme : Lisa Orin. Elle est enseignante. Veuve d’un mariage contracté très jeune, elle revient dans ce pays où son mari est mort. Une sorte de pèlerinage. Drake ne lui cache pas l’objet de sa mission. Drake est armé.

- : Qu’enseignez-vous à vos élèves ? Demande Drake.
: - J’enseigne que l’homme est bon, et qu’il faut faire confiance à son prochain. Dit-elle.

Drake arme son fusil.

: - Et vous allez tuer cet homme. S’esclaffe Lisa.
: - Madame, vous enseignez la paix. Mais il y a des hommes qui vivent de la haine. Vous le savez. Ils font de la mort une profession. Il y en a moins qu’on ne le croit, mais ils sont dangereux, très dangereux. Ce sont des bêtes fauves.

Drake tue accidentellement Vogeler au cours d’un combat très violent qui se déroule dans la cabane de chasse où l’assassin a son repaire. Il parvient à échapper aux “amis“ de Vogeler en hélicoptère, et emmène Lisa Orin avec lui.

« Elle ne reviendra pas dans ce pays ».




Au Fond du Lac.


Ici Drake remplit sa mission sans état d'âme. Il va tirer le meilleur d'un homme qui s'est fourvoyé.

Un homme entre par effraction dans une chambre d'hôtel. Il fait nuit. Il cherche un attaché-case. Dedans se trouvent des liasses de dollars. De la fausse monnaie. Ses mains tremblent. Deux hommes entrent dans la pièce. L'un d'eux tire sur le voleur qui s'effondre. Le tué est en fait un agent secret, témoin du trafic de la fausse monnaie.

Drake est mis au courant de sa mission par le colonel Keller. Depuis une voiture, ils observent l'ancien général allemand Gunther von Klaus et sa fille Mitzi. Elle a 23 ans et semble être une gourdasse soumise à son père. Keller informe Drake que ce couple père-fille écoule de la fausse monnaie et qu'il doit démanteler le réseau dont ils font partis. L'homme tué dans la chambre d'hôtel les avait démasqués.

Drake les suit dans leur périple. Depuis Zurich, ils prennent le train qui va à Vienne. Drake tente de se lier à eux. Von Klaus reste distant. Mitzi, plus avenante est en fait une jeune femme dévouée à son paternel, loin du fait de toute malversation. Drake la questionne dans le couloir du train après s'être invité à la table du wagon restaurant de von Klaus. Elle est agréable et innocente :- Bavarder n'est qu'un moment agréable et passagé", dit Mitzi à John.

Gunther et Mitzi se rendent au Seehôtel, à Stadtberg sur les bords d'un lac suisse où se reposent des hommes riches et des jeunes femmes. L'hôtel est tenu par von Golling, l'un des tueurs du témoin gênant, et chef du réseau qui écoule la fausse monnaie.

: - Il est sans manière et mal élevé. Annonce von Klaus à von Golling en parlant de Drake.

Von Klaus et John se retrouvent seuls dans un téléphérique de montagne en pleine ascension.


: - Une fatalité préside à nos rencontres. Croyez vous à la destiné ? Demande von Klaus.
: - Non, je n'y crois pas du tout. Répond Drake. Et pour cause : Il les suit.


Von Klaus met en garde Drake sur l'éventualité d'une chute. Drake ouvre la porte du téléphérique en marche, et fait mine de sauter. Il défit l'allemand et lui montre qu'il n'a pas peur de lui.

: - " Je n'ai pas le vertige et à moins qu'on ne me pousse je n'ai aucune raison de tomber ", dit John à moitié dans le vide à un von Klaus médusé.


Drake lui parle de sa mission. Il propose à von Klaus de se joindre à lui pour démanteler le réseau, car il sait que le général allemand à au fond de lui honte de faire acte de malveillance. Von Klaus accepte.

A l'hôtel, von Golling abat von Klaus qui l'a trahi. Drake appelle la police qui arrive juste à temps pour arrêter von Golling et le personnel complice.

Dans le lac se trouve la fausse monnaie fabriquée par les allemands durant la seconde guerre mondiale et que von Golling écoulait. L'argent est dans des caisses immergées.

Durant son aventure Drake croise Mme Grahame et son chien : Un Bulldog noir. Bien que plus vieille, elle le trouve tout à fait à son goût. Le charme du jeune homme la titille. Mme Grahame, en vacances, fera un tour de bateau sur le lac avec toutes les femmes de l'hôtel.

Portmeirion sert de décors à l'arrivée du héro à l'hôtel Seeland.

Dans cette aventure nous sommes clairement dans les spéculations attenantes à un trésor allemand englouti dans le Lac Töplitz en Autriche à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
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